A la croisée des chemins
une route vers l’infini
une autre route perdue dans les brumes
et ne pas savoir où aller.
Tentation de rester là
attendre le destin
ou retourner en arrière.
On ne peut refaire le chemin
la règle du jeu est d’avancer.
Au croisement
une autre énigme dit :
« Ne pas choisir ».
Laisser faire le hasard!
Aller au gré d’un rocher, d’une source,
d’une touffe de genêts,
où conduisent les pas.
Qu’importe s’il n’y a ni route
ni infini.
Personne n’arrive jamais au bout du voyage.
Ce poème d’Anne Pion est extrait du recueil illustré par Fabienne Verdier, La Forme des pierres après le passage du vent.
Merci encore à toi, Sabine, pour cette lecture où je vais m’abreuver souvent!
Le défi : une peinture et un poème, pendant les quinze jours du Printemps de la Poésie.
Sur le blog d’Emilie vous trouverez aussi un poème nouveau chaque jour…
6 commentaires
emilieberd · 5 mars 2018 à 8 08 45 03453
« On ne peut refaire le chemin la règle du jeu est d’avancer »
Un beau et vrai poème
Le titre de l’illustration est si poétique elle aussi!
Bravo
Gwenaëlle · 5 mars 2018 à 9 09 03 03033
Merci Emilie. Un poème qui arrivait à point nommé pour moi… Je vais mettre ton blog en lien aussi.
aifelle · 5 mars 2018 à 13 01 05 03053
Un recueil avec Fabienne Verdier qui m’aurait échappé ? Superbe poème et j’aime énormément la peinture, qui curieusement me fait penser à un oiseau en vol.
Gwenaëlle · 5 mars 2018 à 14 02 05 03053
Sabine déniche toujours des pépites… Oui, il y a une idée de flottement, de suspension dans ce dessin.
lewerentz · 5 mars 2018 à 20 08 56 03563
Quel beau poème ! Je ne connais pas du tout cette auteur. J’ADORE votre acrylique (?) ! C’est frais, coloré, en mouvement; super !
Gwenaëlle · 5 mars 2018 à 20 08 57 03573
Ce bel enthousiasme fait plaisir à voir! Merci. 😀